Journée Banale

Texte que j'ai écrit vers 23h30 et un peu ce matin...
Les aventures de Ran (L)

La ville de Trigorn est très bruyante le jour, les enfants courent dans les rues, ils s’amusent tellement, leurs mères crient pour ne pas qu’ils aillent trop loin, mais ces enfants là n’en font qu’à leurs têtes. Les marchands se font la guerre pour vendre le plus et attirer le plus grand nombre de clients, leurs produits sont étaler tout le long des rues, milles fruits et légumes, viandes et poissons y séjournent pour quelques temps. Les passants se bousculent, la plupart d’entre eux sont pressés, l’un va par ici et l’autre par là, tout ça dans un brouhaha absolu et pourtant la vie continue…
Sur le port, les pécheurs se dépêchent, les marins nettoient le navire, et les capitaines donnent des ordres… Tout le monde est actif.
Plus loin, sur le port, une jeune fille se tient debout, elle ne bouge pas et semble se concentrer sur quelque chose. Soudain, un marin l’interpelle :
« Hé toi là bas, tu veux pas m’donner un coup d’main deux minutes ?! »
La jeune fille ne répond pas, n’a-t-elle pas entendu le marin ? Lui il demeure furieux et descend immédiatement du navire, il l’attrape par le bras et se place en face d’elle :
« Tu m’réponds quand j’te… »
Un bandeau recouvre ses yeux, elle est aveugle. Il la lâche sur le champ et lui présente des excuses un peu vite et retourne tout de suite au travail.
Le visage de la jeune fille n’exprime aucun sentiments, on ne sait si elle est heureuse ou pas… Ses cheveux volent, le vent marin caresse son visage si pur. Elle prend une bouffée d’air et quitte le port, d’un pas lent et mal assuré.
Cela faisait longtemps qu’elle n’était plus revenue sur terre… Elle semble chercher quelqu’un, ou quelque chose.
Arrivée dans la ville, elle se rend dans une rue totalement au hasard puis tourne à droite. Un groupe d’enfants joue, ils rigolent, ils s’amusent. Elle, elle les entend et elle s’arrête brusquement. Une petite fille vient vers elle et lui tend la main :
« Viens t’asseoir Madame, tu es fatiguée !
-Merci… »
La petite fille lui sourit tendrement, mais elle ne le voit pas, soudain l’enfant demande :
« Pourquoi tu pleurs ? Je t’ai fait mal ? »
La jeune fille est surprise, elle touche ses joues. Effectivement, elles sont humides, puis son esprit la fait replonger dans ses souvenirs.
Deux petites filles jouent dans un pré, elles sont seules mais leurs éclats de rire prouvent qu’elles sont heureuses. Soudain une tombe par terre et pleure.
« Pourquoi tu pleures ?
-Je suis tombée… Et… J’ai mal… Là… !
-Où ça ?? Je ne vois rien moi !
-Sur mon pied…
-Oh, tu as une épine ! Attends je te l’enlève. »
La petite fille enlève l’épine qui s’était enfoncée dans le pied de l’autre.
« Aie !
-Je t’ai fait mal ?? »
Du sang apparaît sur ses mains, la petite fille lui dit :
« Pourquoi tu pleures des larmes de sang ?
-Je… Je ne sais pas…
-Comment tu t’appelles ?
-Euh… Ran, et toi ?
-Moi je m’appelle Mao ! Je suis contente d’être ton amie !
-Moi aussi, Mao »
Ran se lève, et lâche la main de l’enfant :
« Le vent tourne… Je dois partir… Fais bien attention à toi Mao, ne te laisse pas influencer par les autres, ne prends pas le mauvais chemin qui mène au chaos, promets moi d’être une gentille petite fille et d’obéir à tes parents. Si tu tiens ta promesse, on se reverra très bientôt.
-D’accord Ran, je le ferai pour que tu sois fière de moi ! Au revoir ! »
La jeune fille dépose un baiser sur la joue de Mao et marche vers la sortie de la ville. Mao, elle, retourne jouer avec ses camarades et ses rires se font entendre jusqu’au bout de la rue.
Ran marche sans chaussures, sa robe est déchirée et toute sale, ses cheveux en revanche restent soyeux et étincelants au soleil. Sa peau blanche et ses lèvres rouges ne font que la rendre encore plus belle mais plus mystérieuse.
Là voici à la sortie de la ville de Trigorn, pour l’instant, elle reste immobile, elle attend. Mais quoi ?
Puis elle entend du bruit dans la rue à droite, des hommes, que des hommes. Elle décide d’y aller lentement et discrètement. Ils boivent, d’autres se battent, puis il y en a qui discute tranquillement. Toutes ces voix qui se mélangent, tous ces bruits, tous ces hommes…
Des coups d’épées se font entendre, des cris percent l’atmosphère, puis le silence complet. Les hommes ont arrêtés de parler. Que ce passait-il ? Une personne venait d’être tuer par…
« Hé Poupée ! Tu viens prendre un verre avec moi ?! Aller, soit pas timide !
-Je… Non merci…
-Juste un verre ! On ne refuse pas une invitation voyons ! »
Il prend Ran par le bras et l’entraîne dans l’auberge. Les bruits ont repris de plus belle, et l’ambiance redevient comme elle l’avait trouvé. Puis l’homme lui commande à boire. Déjà assisse, elle ne proteste pas. Elle s’en moque désormais. Il commence à lui parler :
« Alors, je ne t’avais jamais vu dans l’coin, qu’est ce que tu fais ici ? Tu semblais chercher quelqu’un euh… c’est quoi ton nom ?
-Ran.
-Ran… c’est joli, digne de toi. Alors je disais, tu cherches quelqu’un ??
-Moui… Un homme.
-Tu connais son nom à lui ?
-Euh… Oui… C’est… Ten…
-Ne finis pas ta phrase !!!
-Pourquoi donc ?
-Ecoutes… si tu le cherches LUI, il n’est pas là. Vas t’en… Dépêches toi avant que…
-Que quoi ?
-Pose plus de questions ! Lèves toi et vas t’en. Aller, Au revoir !
-D’accord… J’ai compris… Merci… »
Ran se lève et se dirige vers la sortie. Elle franchit la porte et quelqu’un lui saute dessus. Elle lui met sa main devant sa bouche pour ne pas qu’elle hurle. Mais elle ne proteste même pas et suit cette personne.
Dans une rue calme et déserte, la personne la lâche et l’embrasse tendrement. Ran se laisse faire. Elle sait :
« Que fais-tu ici ?
-Je suis venue te chercher… tu me manquais horriblement… et… »
C’est elle qui l’embrasse.
« Et je t’aime.
-Je t’aime aussi Ran, mais c’est dangereux de traîner ici, surtout avec tous ces hommes…
-Tu as peur pour moi ?
-Oui, j’ai peur pour toi.
-Tenzin… »
Il la serre contre lui, sans étouffer, il lui caresse les cheveux, il l’embrasse dans le cou, elle est heureuse, il est heureux, tout va bien.
Le lendemain matin, Ran se réveille, elle se trouve dans un lit, nue, avec une présence qui la regarde. Elle se retourne et l’embrasse :
« Tenzin, tu es encore là ? Tu n’es pas parti ?
-T’admirer m’a empêché de partir… »
Elle lui sourit tendrement, puis se redresse. Elle se lève et se rhabille vite fait. Tenzin lui passe la main dans ses cheveux :
« Vas-tu retourner dans l’Océan ?
-Non, je préfère rester sur Terre un moment, et rester avec toi… Sauf si tu as quelque chose à faire, je ne voudrai pas te…
-Non tu ne me déranges pas, je te l’ai déjà dit mille fois !!
-Je sais…
-Je t’aime Ran.
-Je t’aime aussi Tenzin… »
Apres quelques secondes, elle se dirige vers la sortie, il la suit tranquillement puis la rattrape, il lui prend la main tendrement. Elle sourit, il fait la même chose.
Elle s’arrête. Ses mains deviennent brûlantes, sa tenue change, son bandeau devient rouge sang, ses cheveux s’attachent tous seuls, un fouet apparaît à sa main droite.
Ildéria est là. Tenzin arrête de sourire, il sait qu’elle n’est pas là par hasard.
« Tiens, mon cher beau frère préféré ! Quelle joie de te revoir en morceau, ça me laisse le plaisir de le faire moi-même.
-J’aime ton humour si fin.
-J’aime ta voix ironique.
-J’aime Ran, vas-t’en.
-J’ai le droit de vivre. »
Elle fonce vers lui, saute et abat son fouet sur la tête du jeune homme. Grâce à son agilité, il esquive l’attaque. Elle rate tout, elle n’arrive pas à le toucher. Elle est battue. Furieuse, elle part dans une poussière d’étoiles.
« Ran…? RAAAAN !!!! »
Elle est partie avec elle. Mais où ?

‘Hm…. Ma tête, j’ai mal… Où suis-je… ?
Bonjour Ran.
Ildéria ?
Oui.
Qu’est ce qu’il s’est passé ? Où est Tenzin ?
Rien. Nulle part.
Tu me mens. Qu’as-tu fais ?
J’ai voulu le tuer mais je n’ai même pas réussi à le toucher, bref, je suis partie vexée.
Ildéria, pourquoi… ? Je l’aime tu le sais, pourquoi tu veux le tuer… Tu n’as pas le droit.
Tais-toi petite idiote. Je fais ce qu’il me plait. Et lui il m’énerve sérieusement. Sur ce tais-toi.’

Ran se lève, elle ne sait pas où elle se trouve, donc elle avance. Et là, elle tombe dans le vide et se rattrape au dernier moment sur une branche. Le vent marin se lève, maintenant c’est sur, elle se trouve sur une falaise, avec l’Océan sous ses pieds, mais si elle tombe, elle risque de se tuer. Elle hurle, elle a peur, elle pleure, elle pense à Tenzin. Sa vie défile devant ses yeux puis… elle lâche.

…

‘Ran ?? Ran. Réveilles-toi, ma chérie. C’est moi, ta maman.
Mère… Où suis-je… ?
Tu es tombée d’une falaise, tu te trouves dans l’eau, tu te noies, tu vas mourir. Oh ma chérie, tu ne peux pas te transformer en sirène, tu es trop faible… On ne peut plus rien pour toi.
Mère… Sauve-moi… Je t’en prie. Je veux vivre près de l’homme que j’aime, je veux vivre, je ne veux pas mourir. Aide-moi.
Je suis navrée…’

Ran reprend connaissance dans l’eau, elle se débat, et remonte à la surface, ses dernières forces l’ont sauvées. Elle attrape une pierre qui se trouve juste devant elle, elle est sauvée.
Qu’est ce que c’était cette vision de sa mère qui lui parlait. Elle lui disait qu’elle allait mourir.


Je n'ai pas fini... merci d'avoir tout lu O_O'

Han c'est magnifique *o*

Ran je veut la suite!!!!*la 1er histoir qu'elle veut savoir la suite*mdr

Vous aimez *_* vous voulez la suite??? XD
ok j'dois l'écrire alors
mais je suis à court d'idée...

oui oui la suite *o*

xD domage tu as une belle imagination*-*

Suite et fin de ce chapitre ^^

Ran reprend connaissance dans l’eau, elle se débat, et remonte à la surface, ses dernières forces l’ont sauvées. Elle attrape une pierre qui se trouve juste devant elle, elle est sauvée.
Qu’est ce que c’était cette vision de sa mère qui lui parlait. Elle lui disait qu’elle allait mourir.
Plus tard dans la journée, elle se dirige vers un jardin.
Celui-ci est peuplé de roses rouges et blanches, de buissons, et d’arbres fruitiers comme le cerisier qui est en fleur. Des marguerites ornent le sol envahit par l’herbe. Ran, fatiguée, décide de s’allonger. Elle enlève son bandeau et laisse son visage chauffé au soleil. Cette lumière, cette chaleur si douce, si dense. Elle a l’impression que le soleil lui redonne de l’énergie. Peut être est-elle mieux sur Terre, avec cette lumière et ses gens si gaies, et si gentils… Non, il faut qu’elle reste avec sa vraie famille, aux fonds des Océans. Strélia, ce royaume aquatique, peuplé de sirènes et êtres de la mer. Milles poissons et mollusques y séjournent. Ses portes de corail, ses fleurs des mers, ses… amis…
Soudain, le soleil ne l’éclaire plus. Les nuages le cache, ils sont gris, ils menacent le beau temps. La pluie arrive, les éclairs éclatent, la tempête est là.
Ran était si bien allongée. Elle se lève, et cours vers un arbre. Elle se laisse glisser sur le tronc et se retrouve par terre, assise. Toute seule.
Le tonnerre fait du bruit. Et… plus rien.
Trop tard, l’arbre au dessus de Ran se casse en deux et tombe sur elle. Essayant de fuir, une branche l’assomme et le corps de la jeune fille doit supporter le poids d’une énorme branche d’arbre sur son dos. La douleur est trop forte, Ran se réveille, elle hurle :
« AIDEZ-MOI !!!!!!!!!!!!!! »
Personne ne répond, il n’y a personne dans ce jardin. Personne… Elle est toute seule.
Les minutes passent, la douleur est toujours là, Ran essaye de bouger, impossible, c’est trop lourd. Il n’y a personne…

‘Ran, te voilà encore dans une situation inconfortable… Tu vas mourir… C’est sur.
Mère, pourquoi dites-vous ça ?
C’est la vérité. Regardes-toi.
Non…’

Ran rassemble toutes ses dernières forces, et réussit à se dégager une fois de plus. Le soleil réapparaît. Elle reste allongée par terre, ne bougeant plus. Elle pleure.
Elle entend des voix lui parler, qui sont-elles ?
‘Arrêtez… stop…’
Elle délire, bien sur ! Il n’y a personne dans ce jardin… Personne, elle est seule… Toute seule.
… Seule…
Chut, ne faites plus de bruit. Elle dort paisiblement, elle reprend des forces, la journée a été très longue et éprouvante.
Une journée banale.

pfou magnifique ranou arf jadoreuh *o* très meme trop zoulie c tout simplement MIRIFIQUE :p *o*

*_* owwi y se passe quoi aprés?

y'a pas de suite xD...
A moins que j'ai subitement envie de faire un livre
mais j'en doute =')

Oo domage be si tu fait un livre je le lirai entiér*_*